Partout sur la planète, les travailleurs relèvent la tête et défendent leurs droits face à des politiques de plus en plus hostiles au monde du travail.
En Tunisie, des manifestations massives ont éclaté pour dénoncer les atteintes aux droits syndicaux, dans un climat de répression croissante. En Grèce, une grève générale a paralysé le pays pour rejeter l’instauration d’une journée de travail de 13 heures, symbole d’une dérégulation brutale. En Inde, le mouvement « Bharat Bandh » a rassemblé des millions de travailleurs contre les réformes anti-ouvrières du gouvernement. En Nouvelle-Zélande, ce sont 100 000 agents publics qui ont cessé le travail pour exiger des hausses de salaires face à l’inflation. Au Royaume-Uni, les éboueurs de Birmingham poursuivent une mobilisation de longue haleine pour de meilleures conditions de travail. Au Bangladesh, la pression syndicale a permis l’annulation de milliers de poursuites contre des ouvriers du textile injustement ciblés. Au Maroc, en Égypte et en Madagascar, les salariés protestent pour le pouvoir d’achat et la liberté syndicale. Aux États-Unis, les enseignants et les ouvriers de l’automobile (UAW) se battent pour des salaires décents et une reconnaissance de leur rôle essentiel. Au Portugal, les syndicats s’opposent fermement à une réforme du travail jugée injuste.
Les droits sociaux ne sont jamais acquis : ils sont le fruit de luttes constantes. Partout, les travailleurs se mobilisent pour les défendre. En France, chaque avancée s’est construite par la solidarité et l’action collective. Ne baissons pas la garde : restons unis, engagés et fiers de notre histoire sociale.
UNIT reste aux côtés des salariés, ici et ailleurs.
Écrit par : Théodule Roch Kpadenou